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Hémérocallles : cultivars |
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Les premiers hybrides d’hémérocalles apparaissent vers la fin du 19ème siècle. Le premier est la variété 'Apricot' de l’Anglais George Yeld en 1892, hybride entre Hemerocallis lilioasphodelus x Hemerocallis middendorffii. D’autres ont suivi ses traces et commencé à hybrider. Depuis un siècle, presque toutes les couleurs et combinaisons de couleurs ont été produites, seul le blanc pur et le bleu manquent encore mais les hybrideurs travaillent à y remédier et peut-être que d'ici quelques années… Certaines fleurs ont un halo pâle autour du coeur sur une fleur plus foncée, ou un oeil foncé sur une fleur plus claire. Il peut y avoir une bande fine autour du coeur, une bordure des tépales ou leurs lignes médianes plus claires. Certains cultivars récents ont des bordures très frisées, parfois d’une couleur contrastante, ainsi que le halo entourant le coeur de la fleur. Tous les cultivars viennent d’espèces jaune, orange et rose. Et les hybrideurs ont travaillé sur la durée de la fleur, la forme de la fleur, l’augmentation de nombres de boutons et un feuillage persistant même dans les régions froides.
Dans la nature, les espèces sont diploïdes et possèdent 11 paires de chromosomes. Quelques une sont triploïdes et stériles. Les hémérocalles tétraploïdes ne sont pas présentes naturellement, elles ont été obtenues par application de colchicine qui a entrainé le doublement du jeu de chromosomes (22 chromosomes). Cela a permis d’accentuer certaines caractéristiques : tige plus solide, fleurs plus épaisses, plus larges et de meilleure tenue, couleurs plus soutenues. Laure Anfosso
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Société Française des Iris et plantes Bulbeuses (S.F.I.B.) Association régie par la loi de 1901. |
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