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Société Française des Iris et plantes Bulbeuses
 

 

Classification des bulbeuses

 

La classification utilisée ici est l'aboutissement des plus récents travaux de systématique.

Ces vingt dernières années ont en effet vu de nombreux changements dans la classification, grâce à l'utilisation de la logique du cladisme et, plus récemment, des informations fournies par les analyses génétiques.

Ces changements, liés à la meilleure connaissance de la parenté des plantes, sont de deux ordres :

- Redécoupage des familles artificielles, séparation des groupes non apparentés.

Par exemple : des Alliacées a été retranchée la tribu des Brodiées, devenue famille Thémidacée, apparentée en réalité aux Hyacinthacées.
De même la famille hétérogènes des Liliacées a été divisée en plusieurs familles homogènes actuellement réparties dans les 2 ordres Liliales et Asparagales.

- Regroupement de familles apparentées par changement de rang, famille/sous famille.

Les redécoupages ci-dessus ont abouti à la création de nombreuses petites familles. La gène, en partie "pédagogique", liée à ce grand nombre, conduit maintenant à proposer des regroupements de familles voisines. De tels regroupements de familles ont déjà été effectués dans l'ordre des Liliales. D'autres sont maintenant proposés par l'APG II (2) et l'APG III (3) dans les Asparagales.
Par exemple regroupement des Brodiées (Thémidacées), des Hyacinthacées et des familles apparentées.
Regroupement des Amaryllidaceae, Agapanthaceae et Alliaceae.
NB : La famille résultant d'un regroupement porte le nom le plus ancien des noms des familles réunies. Exception : le nom Amaryllidaceae est "à conserver" (1) contre le nom Alliaceae.

 

La nomenclature et la numérotation (4) des familles sont celles de l'APG III.

Alismatales Commelinales
Dioscoreales Zingiberales
Asparagales Dicotyledones __ Ex : Dahlia
Liliales

Cliquer ci-dessus sur les noms des familles

1-Code International de Nomenclature Botanique (ICBN).

1b-Article 18.5, neuf noms "classiques".

2- APG II. 2003. An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants. Botanical Journal of the Linnean Society, 141 (4): 399-436.

3-APG III. 2009. An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants; Botanical Journal of the Linnean Society, 161 (2): 105-202.

4- Haston, Richardson, Stevens, Chase & Harris. 2009. The Linear Angiosperm Phylogeny Group (LAPG) III: a linear sequence of the families in APG III. Botanical Journal of the Linnean Society, 161 (2): 128-131.

 

 

 

 

Le lys (Lilium) comprend le genre des plantes bulbeuses à floraison appartenant à la famille des liliacées. Ce genre comprend environ 100 espèces. Les lys sont présents sur toute l´hémisphère nord, le 20° de la latitude géographique nord représentant la frontière au dessous de laquelle ces plantes ne poussent pas. Le lys, ce roi des fleurs, est originaire de l´Asie orientale. Cette fleur est représentée sur les monuments historiques datant l´empire assyrien et celui des Phéniciens. On peut voir un lys sculpté sur la pyramide à Ghizeh remontant à l´époque du pharaon Khéops, construite il y a 2700 ans avant Jésus-Christ. Entre 1700-1500 avant Jésus-Christ, elle apparaît en tant qu´ornament sur le palais de Knossos.
En Egypte, en Grèce et à Rome le lys était le symbole de la fertilité, de l´espoir et du futur. A cause de leurs effets curatifs, certains espèces des lys étaient très appréciés par les civilisations asiatiques et ils étaient aussi consommés couramment. On peut constater avec certitude que le lys a pénétré en Europe à l´époque de l´empire romain. Sa première description nous vient de l´époque du règne de Charlemagne (742-814), quand on mentionne sa présence dans le jardin d´un monastère.
Depuis le temps des Latins, les peuples européens connaissaient les bienfaits des lys et jusqu´au début du XIXème siècle ils les utilisaient pour le traitement des maladies.
En plus, le lys est devenu le signe héraldique des rois, des familles nobles, mais aussi des villes (Florence, Wiesbaden).  Le mouvement des scouts a aussi choisi le lys comme son symbole.
Le lys est aussi le symbole de la chevalerie. En France, il est devenu le symbole de la maison royale. Le lys fait partie de l´armoirie de la famille d´Anjou (de la France) – c´est le blason bleu avec les fleurs de lys d´or. Déjà au XIIème siècle, il orne la couronne royale, la tenue solennelle portée par le souverain lors de la coronation (le manteau bleu couvert par les fleurs de lys d´or et doublé par la fourrure d´hermine), il se trouve sur la pointe du sceptre royal et il est représenté aussi sur l´étendard royal. 
Le lys héraldique, qui est représenté habituellement avec trois pétales liés par un anneau, était présent dans le symbolique déjà aux temps de l´antiquité et avec la croix, l´aigle et le lyon appartient aux emblèmes et aux signes les plus préférés et les plus souvent utilisés.
Cependant, c´est surtout le symbolique chrétien qui a survécu jusqu´à notre époque. Lilium candidum était la fleur de la Vierge Marie et est devenu le symbole de la chasteté, de l´innocence, de l´amour sans limites, de la tendresse et de la beauté. Ce n´est qu´un petit défilé des adjectifs dont on décrit cette fleur.
On admire toujours la noblesse aristocratique des lys.

La catégorisation fondamentale des lys
La registration mondiale des lys est gérée par la Société royale botanique en Grande-Bretagne (Royal Horticultural Society), qui publie le Registre international des lys (abbréviation ILR).
Les lys sont classifiés en neuf groupes.
Ier groupe               Les hybrides asiatiques
IIème groupe         Les hybrides Martagon
IIIème groupe        Les hybrides Candidum  
IVème groupe        Les hybrides américains
Vème groupe         Les hybrides Longiflorum
VIème groupe        Les hybrides chinois
VIIème groupe       Les hybrides orientaux
VIIIème groupe      Les hybrides mixtes qui ne sont pas classifiés dans les groupe I et VII.
IXème groupe        Les lys botaniques

La base de leur classification représente leur origine et leur parenté avec les lys botaniques.

Les hybrides asiatiques

On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques:  L.amabile, L.bulbiferum, L.cernuum, L.concolor, L.davidii, L.hollandicum, L.lancifolium et L.leichtlinii.
Les hybrides de ces lys présentent des couleurs marqués, du blanc le plus pur au coloris noir. On constate des combinaisons de la couleur avec le pointillé, les lignes les plus diverses et les taches. La grande majorité de ces lys est sans parfum. Dans les conditions climatiques d´Europe, c´est le lys rustique qui est le plus cultivé.

Les hybrides Martagon
On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques: L.martagon, L.hansoni et L.tsingtauense.
Les hybrides de ces lys ont les fleurs en turban qui sont latérales ou pendantes. Ils ont une odeur marquée qui est plutôt déplaisante. Ses fleurs sont plus petites et plus minces que celles des autres espèces de lys. Ils préfèrent un habitat ombragé, où il y a une température du sol plus stable et pas très élevée.
Les hybrides Candidum
On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques: L.candidum, L.chalcedonicum, L.monadelphum et L.szovitsianum.
Les hybrides candidum ont les fleurs à coupe ou à turban, qui sont latérales ou pendantes, avec un parfum très marqué.

Les hybrides américains

On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques: L.bolanderi, L.kellogii, L.michiganense, L.parryi, L.pardalinum, L.philadelphicum  et L.washingtonianum.
La majorité des hybrides américains ont les fleurs à turban. Ils sont rares en Europe.

Les hybrides longiflorum

On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques d´origine d´Asie orientale: L.longiflorum, L.formosanum et L.philippinense.
La majorité des hybrides longiflorum est de couleur blanche, les fleurs sont en trompette et elles exhalent un parfum délicat.

Les hybrides chinois

On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques: L.leucanthum, L.regale, L.sargentiae, L.sulphureum et L.henryi.
Les hybrides chinois proposent une grande variété des coloris – les teintes et les combinaisons du blanc, du jaune, de l´orange, du rose et du violet, etc. Les fleurs peuvent se présenter en trompette, en coupe, en turban ou plates. Leur parfum est agréable mais certains hybrides ont une odeur très forte qui se répand surtout pendant les soirs dans les alentours de l´habitat de ces hybrides. Ces hybrides sont souvent mentionnées comme aureliéns (aurelianas) et appartiennent aux lys rustiques originaux. Le premier aurélien a été hybridé en 1928 par le jardinier français M. Debras à Orléans.

Les hybrides orientaux  

On trouve dans ce groupe les lys hybridés dont les gènes comprennent ces espèces botaniques d´origine japonaise: L.alexandreae, L.auratum, L.japonicum, L.nobilissimum et les espèces hybridés entre L.speciosum et L.henryi.
Les hybrides de ce groupe des lys ont des fleurs blanches et roses jusqu´au rouge sombre. Ils ont un parfum prononcé. En Europe, on ne peut pas les cultiver dans les jardins, à cause des conditions climatiques - c´est plutôt rare qu´ils survivent aux conditions extérieures.

Les hybrides mixtes qui ne sont pas classifiés dans les groupes I et VII.

Dans ce groupe, on trouve les lys hybridés qui n´appartiennent pas aux groupes précédents. Grâce à l´ingéniérie génétique, ces lys sont récemment devenus très demandés. Ce groupe s´est élargi de façon considérable grâce aux orienpets (OT), qui ont été créés par l´hybridation des hybrides orientaux avec les hybrides chinois. Les hybrides LA ont aussi leur place dans ce groupe (il s´agit des hybrides du L. Longiflorum avec les hybrides asiatiques). A part de ces hybrides, ce groupe comprend les hybrides mixtes entièrement nouveaux:

 

AL       hybride asiatique x L. longiflorum
AO      hybride asiatique x hybride oriental
AT       hybride asiatique x hybride chinois
LO       L.longiflorum  x hybride oriental
LT        L.longiflorum  x  hybride chinois
OA       hybride oriental x hybride asiatique

Les lys botaniques

Ce groupe comprend tous les espèces botaniques des lys, ses formes et variétés.

 

Placement des fleurs des lys:                           Forme des fleurs:
Dressées                                                                    en trompette
Semi-dressées                                                            en semi-trompette
Latérales                                                                     en coupe
Semi-pendantes                                                          en coupe plate
Pendantes (vers le bas)                                              plates
                                                                                              en semi-turban
                                                                                              en turban
Conseils pour la culture des lys
Pour une culture réussie des lys le choix de l´habitat approprié est fondamental. Les lys préfèrent l´exposition au soleil, avec un ombrage léger pendant midi (qui n´est pas indispendable). Le lieu où les lys seront plantés doit être bien drainé, parce que la majorité des lys ne supporte pas l´humidité constante. La plupart des lys est résistante au gel – c´est pouquoi beaucoup d´espèces n´ont pas besoin de la protection spéciale pendant l´hiver. Malgré ce fait, au cas d´un hiver sec et les températures très basses, il est convenable d´appliquer une couche plus élevée faite des feuilles mortes, des rameaux des arbres conifères, de la terre de bruyère bien sèche, ou bien d´un autre matériau qui convient à cet objectif. On enlève ce type de couverture au début de mars. Les lys chinois sont susceptibles d´être endommagés par les gelées tardives de début de printemps, c´est pourquoi il faudra garder cette couverture plus longtemps. Les lys savent s´accomoder aux conditions différentes de la composition chimique et physique du sol. La majorité des lys a besoin du sol avec le pH neutre ou légèrement acide. L.henryi, L.martagon et leurs espèces supportent aussi les sols calcaires. Les lys prospèrent dans les sols légers, qui sont suffisamment perméables et qui sont riches en terreau et en matières nutritives (sauf L.martagon, qui préfère plutôt le sol vierge). Dans les conditions du sol pauvre, le terrain doit être modifié par le terreau bien mûr mélangé avec la tourbe et avec les matériaux composés par les graines (le sable fluvial, perlit etc.). Pour la plupart des lys, un bon drainage est nécessaire. Ils ne supportent pas des sols lourds argileux. Aussi, ils sont exigeants en ce qui concerne les matières nutritives. Ils ont besoin beaucoup de matières nutritives (50 à 60 g NPK sur 1 mètre carré) et leur besoin du nitrogène est bien connu, surtout pendant la période de la croissance. Plus tard, on peut ajouter le potassium, et quand les boutons se forment, on ajoute le phosphore. Les lys ne supportent pas les engrais contenant du chlore.

Mise en terre
Les lys sont mis en terre en automne, du septembre au novembre. Ils peuvent être plantés aussi au printemps. La profondeur du trou où le lys est planté devrait représenter le double ou le triple de la hauteur de la bulbe (7 à 20 cm, suivant les dimensions de la bulbe). Lilium candidum représente une exception: il doit être planté en été et presque au-dessous de la surface du sol, avec une couche de terre qui est à 1 ou 2 centimetres au-dessus de la bulbe. Le sol entre les plantes peut être ombragé par la mise en terre des plantes basses latifoliées, ou par le paillage (le mélange de la tourbe, de la terre des bois à arbres feuillus, des épines, de l´écorce concassé). Les lys ne devraient pas être plantés au même lieu qu´après 5 ans.
Les lys adaptés pour la culture dans nos conditions climatiques
En ce qui concerne les lys, l´offre au marché actuel est très large. Il faut savoir pour quel objectif nous les achetons. Les hybrides asiatiques et LA-hybrides se prêtent bien pour devenir les fleurs coupés. Chez ces types de lys, tous les coloris sont présents, sauf le bleu. Ces lys sont sans parfum et peuvent atteindre une hauteur de 150 cm.
Les hybrides chinois, soit à trompette, soit les aurelianas, sont excellents comme les lys de jardin ou bien les lys solitaires. Certains d´entre eux peuvent atteindre une hauteur de 200 cm. Les lys chinois avec les fleurs à trompette exhalent un parfum remarquable. On peut les utiliser aussi comme les fleurs coupés et les mettre dans le vase.
Récemment, les orienpets (OT), parmis les hybrides mixtes, ont remarqué une grande expansion en cultivation. La plupart de ces fleurs sont des lys très robustes. Dans de bonnes conditions, certains parmi eux peuvent atteindre une hauteur de 250 cm et peuvent avoir jusqu´à 50 fleurs sur la tige.
Les hybrides martagon, qui fleurissent plus tôt que les autres lys, sont très charmants. On ne parvient pas à cultiver les espèces botaniques à qui on a du mal à créer les conditions appropriés dans un jardin. L.candidum, L.henryi ou L.regale (lys royal) représentent une exception à cette règle.

 

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Liliales

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Melanthiaceae Exemples : Veratum, Trillium. NB : La famille Trilliaceae a récemment été incluse ici (APG)

Alstroemeriaceae Exemples : Alstroemeria, Bomarea

Colchicaceae Exemples : Colchicum, Gloriosa, Uvularia. NB : Les familles Uvulariacea et Petermanniaceae ont récemment été incluses ici (APG).

Liliaceae Exemples : Lilium, Cardiocrinum, Notholirion, Nomocharis, Fritilaria, Tulipa, Gagea, Lloydia, Amana, Erythronium, + Calochortus, Tricyrtis.

Les lys selon Anton Mego



NB1 : L'ancienne famille des Liliaceae, très hétérogène, a été divisée en plusieurs familles aujourd'hui réparties entre les ordres Liliales et Asparagales. Les Liliaceae sensu stricto ne comprennent plus qu'une dizaine de genres voisins de Lilium, Tulipa ou Erythronium.
NB2 : Les familles Calochortaceae, Tricyrtidaceae ont récemment été incluses ici (APG).

 

 

Lis blanc

 

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Alismatales

Araceae. Exemples : Arum, Arisaema, Amorphophallus.

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Asparagales

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Orchidaceae Exemples : Cypripedium, Bletilla, Pleione.

Hypoxidaceae Exemple : Hypoxis, Rhodohypoxis.

Tecophileaceae Exemple : Tecophilea, mythique "crocus bleu" des Andes du Chili.

Ixioliriaceae Exemple : Ixiolirion

Iridaceae Fleurs à ovaire infère et à seulement 3 étamines.Exemples : Iris, Belamcanda, Dietes, Moraea, Neomarica, Tigridia, Libertia, Sisyrinchium, Crocus, Gladiolus, Ixia, Freesia, Tritonia...

Xanthorrhoeaceae NB : L'APG II propose de réunir les familles Xanthorrhoeaceae, Hemerocallidaceae et Asphodelaceae. L'APG III réunit ces trois familles, qui deviennent des sous familles (Asphodeloideae, Hemerocallidoideae et Xanthorrhoeoideae)

Sous famille Asphodeloideae (Asphodelaceae, Aloaceae)Exemples : Asphodeline, Asphodelus, Eremurus, Kniphofia.

Sous famille Hemerocallidoideae (Hemerocallidaceae) Exemple : Hemerocallis. NB : Inclus les Phormiaceae.

Amaryllidaceae sous famille Amaryllidoideae Inflorescence : ombelle de grandes fleurs spectaculaires de teintes variées. Ovaire infère. Feuilles toutes à la base. ~60 genres et 600 espèces originaires de climats et de milieux très divers, de culture tantôt aisée (Narcissus, Hippeastrum hybride), tantôt délicate (Cyrtanthus ou Vallota). Exemples : Amaryllis, Nerine, Crinum, Clivia, Cyrtanthus, Lycoris, Galanthus, Narcissus, Pancratium, Hippeastrum, Zephyranthes, Eucharis, Ismene... (Liste complète des amaryllidacées sur le site de P. Vigneron)

Sous famille Agapanthoideae (Agapanthaceae) Un seul genre : Agapanthus

Sous famille Allioideae (Alliaceae) Inflorescence en ombelle de petites fleurs de teinte souvent bleu violacé. Ovaire supère. Feuilles toutes à la base. Odeur caractéristique. Exemples : Allium, Ipheion, Leucocoryne, Tulbaghia... NB : l'APG II propose de réunir les familles voisines Alliaceae, Agapanthaceae et Amaryllidaceae. L'APG III en fait des sous familles

Asparagaceae L'APG II puis l'APG III ont réuni plusieurs familles apparentées en une vaste famille Asparagaceae divisée en 7 sous-familles :

Sous-famille Aphyllanthoideae (Aphyllanthaceae) Une seule espèce : Aphyllanthes monspeliensis

Sous-famille Scilloideae (Hyacinthaceae) Exemples : Hyacinthus, Scilla, Lachenalia, Eucomis, Ornithogalum... NB : L'ancienne sous famille Chlorogaloideae (Camassia, Chlorogalum, Hastingsia, Schoenolirion) a été transférée dans les Agavaceae

Sous-famille Brodiaeoideae (Themidaceae) Inflorescence en ombelle comme chez les Alliaceae mais le bulbe est remplacé par un corme et la plante est dépourvue d'odeur alliacée. Toxique. Exemples : Brodiaea, Dichelostemma, Triteleia. Jusqu'en 1996 c'était la tribu Brodieae de l'ancienne famille Alliaceae. Ce taxon est étroitement apparenté aux Hyacinthaceae

Sous-famille Agavoideae (Agavaceae) Exemples : Hosta, Polianthes... et Camassia ! Inclus l'ancienne famille Anthericaceae, Anthericum, Paradisea...

Sous-famille Lomandroideae (Laxmanniaceae) Exemple : Cordyline, Arthropodium

Sous-famille Asparagoideae (anciens Asparagaceae stricto sensu) Deux genres dont Asparagus

Sous-famille Nolinoideae (Ruscaceae) Exemples : Convalaria, Polygonatum, Maianthemum, Aspidistra, Ophiopogon, Dracaena + Sansevieria... NB : Inclus les anciennes familles Convallariaceae, Dracaenaceae, Eriospermaceae et Nolinaceae.

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Commelinales

Commelinaceae Exemple : Commelina tuberosa.

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Zingiberales

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Cannaceae Un seul genre : Canna.

Zingiberaceae Exemples : Brachychilium, Hedychium, Roscoea

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Dicotyledones

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Ranunculaceae (Ranunculales) Exemples : Ranunculus, Anemone, Eranthis.

Begoniaceae (Cucurbitales) Exemple : Begonia.

Oxalidaceae (Oxalidales) Exemple : Oxalis.

Tropaeolaceae (Brassicales) "Capucines". Exemples : Tropaeolum tuberosum, T. speciosum.

Nyctaginaceae (Caryophyllales) Exemple : Mirabilis jalapa.

Basellaceae (Caryophyllales) Exemple : Anredera cordifolia (= Boussingaultia baselloides).

Primulaceae (Ericales) Exemple : Cyclamen coum.
NB : Depuis 2000, plusieurs genres de Primulaceae dont Cyclamen avaient été transférés dans la famille voisine des Myrsinaceae. Mais l'APG III réunit ces deux familles

Gesneriaceae (Lamiales) Exemples : Achimenes, Gloxinia, Smithiantha.
Famille principalement tropicale. Les plantes ci-dessus font de très bonnes plantes d'intérieur.

Labiatae / Lamiaceae (Lamiales)
Exemple : Phlomis tuberosa, Stachys affinis (Crosnes).
NB : Le nom correct de la famille est Labiatae (français : Labiées). A titre d'alternative, le nom Lamiaceae est autorisée. ICBN Art 18.5 et 18.6

Bignoniaceae (Lamiales) Exemple : Incarvillea.

Compositae / Asteraceae (Asterales) Exemples : Dahlia, Liatris, Cosmos atrosanguineum.
Très vaste famille, de grand intérêt horticole, aussi bien en massif qu'en fleurs coupées. Floraison de longue durée.
NB : Le nom correct de la famille est Compositae (français : Composées). A titre d'alternative, le nom Asteraceae est autorisée. ICBN Art 18.5 et 18.

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Dioscoreales

Dioscoreaceae. Exemple : Dioscorea

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Société Française des Iris et plantes Bulbeuses (S.F.I.B.)

Association régie par la loi de 1901.
Siège Social : LES  POUMAROTS  32220  LAYMONT.