Forum Iris & Bulbes
Loïc : Pays-Bas zone 7 :
Mer 18 Aoû 2010, 10:21
Mésaventures de l'export-import ...
Denise Stewart, de Snowpeak Iris, en Oregon s'occupe de la commercialisation des iris de Augusto Bianco et était intéressée par mes iris.
Je n'ai pas les autorisations pour exporter, mais comme Augusto envoie tous les ans des iris à Denise, j'ai envoyé mes iris à Augusto qui les a ajoutés aux siens dans sa boite.
Cela semblait rouler!
Coup de théâtre cette semaine: les iris ont été bloquées en douane à New York, et les autorités ont demandé 450$ à Denise pour, soit disant, traiter les iris qui avaient, parait-il, des pucerons.
La seule alternative étant la destruction pure et simple des iris.
Denise est financièrement un peu juste avec les 30% de perte dans son jardin cette année à cause de la pluie (elle est obligée de rembourser plein de commandes), si bien qu'elle avait accepté la destruction, estimant en plus que c'était du racket pur et simple.
Dès qu'elle m'a prévenu, je lui ai dit de se servir de ma carte de crédit, je voulais à tout prix sauver mes bébés.
J'étais malgré tout très inquiet et me demandais dans quel état les iris arriveraient chez Denise. J'avais peur que mes petits SDB ne résistent pas à 40 jours de voyage et aux mauvais traitements des douanes.
Je me disais aussi que j'étais vraiment malade de payer sans être certain du résultat, que j'aurais mieux fait de les laisser les détruire...
Mais, en général, je n'aime pas m'avouer vaincu avant la fin de la bataille, et je me suis dit que dans ce cas, se serait tant pis pour moi!
Et bien non, les iris sont arrivés chez Denise en pleine forme et sont enfin plantés en terre Orégonnienne, la meilleure du monde pour les iris, parait-il...
Je suis bien content d'avoir accepté de payer la rançon exigée par les douanes mafieuses de New-York car je les ai battus à leur propre jeu : que sont 450$ comparés à mes iris qui sont maintenant en sécurité!
S'ils voulaient m' empêcher d'intégrer leur marché, et bien ils ont perdu!
j'aurai vite oublié les sous, et lorsque 'Yoruba' et 'Fool's Paradise' apparaitront dans le catalogue de Denise, j'aurai la preuve que j'ai gagné!
On ne pourra pas me sortit de la tête que cette excuse de pucerons c'est du pipeau.
Cela arrive de façon un peu trop systématique pour être honnête: cette semaine, Filardi s'est vu racketter de 450$ pour un carton en provenance d'Allemagne, soi-disant infesté de nématodes, de 450$ pour un carton en provenance d' Italie, soi-disant infesté aussi de nématodes, de 450$ pour un carton en provenance de chez Cayeux en France, soi-disant infesté de pucerons, et de 450$ pour un carton en provenance de chez Bersillon en France, soi-disant infesté aussi de pucerons.
A ce niveau cela sent l'arnaque, l' entente entre certains fonctionnaires et les contractants privés.
Le véritable coût d'une fumigation ne peut pas dépasser 10$, mais ils font faire ça par des sous-traitants qui se gavent, et doivent certainement retourner l'ascenseur en arrosant les fonctionnaires des douanes qui leur ont fourni le marché.
il ne faut pas oublier que c'est New-York, ce n'est pas la ville des enfants de chœurs!
Ce qui est terrifiant c'est qu'ils utilisent les mêmes techniques d'intimidation que la mafia : ils menacent de s'en prendre à un membre de ta famille pour te faire payer, sous menace de mort.
Cela risque d'être contre productif car ils découragent les gens honnêtes de faire les choses dans les règles.
Un tel protectionnisme, de si mauvais aloi, ne peut qu'encourager la clandestinité : la prochaine fois, peut-être déguiserai-je mes iris en saucissons ou en saintes vierges, sans m'embêter à déclarer quoique ce soit, et advienne que pourra.
Tout cela pour vous dire que le rêve Américain a du plomb dans l'aile, que le mythe de l'Eldorado n'est pas un mythe pour rien et que vouloir traiter d'égal à égal avec une civilisation qui n'obéit pas aux mêmes valeurs que nous est problématique:
On sait depuis longtemps en Europe que l'ennemi ne vient pas de l'extérieur, que le mal est à l'intérieur du fruit et que la vie porte en elle par définition sa propre mort.
La constitution Américaine, en même temps qu'elle garantit le port d'arme, légitime le profit comme seule aune morale.
Tout en découle, les barrières douanières pour garantir ces profits et les méthodes mafieuses pour les appliquer.
Mais croire en un protectionnisme archaïque, c'est se tirer dans le pied: se priver d'échanges, c'est mourir à petit feu.
Tant pis pour eux.
Alors, même si je suis enchanté que mes iris aient traversé l'Atlantique, il n'y en a que 22 qui ont tenté l'aventure.
C'était un peu histoire de, pour me prouver que c'était possible, mais ce n'est pas un but en soi, même si c'est très excitant.
En fait, la plus grande partie de mes iris sont en France et en Angleterre : Jean Luc Gestreau et Sue Marshal en ont plus de 100, des iris enregistrés ainsi que des semis à tester.
L'Europe et son marché unique nous permet une circulation libre de nos iris, et si les échanges entre nous en sont à leurs balbutiements, ils ne demandent qu'à se développer.
La diversité de l' Europe est une chance, et (j'aime les paradoxes) même les barrières linguistiques en sont une puisqu'elles demandent un 'effort', et l'effort est stimulant: seuls les gens vraiment motivés s'y mettent, et donc ne peuvent que réussir, puisque le secret du succès, c'est l'énergie!
La solidarité et la complicité sont aussi au rendez-vous. Je viens de recevoir un paquet de Jean Pierre Poupin avec des iris de Linda Rose, Roland Dejoux m'a envoyé ce matin des iris de Bernard Laporte. J'ai aussi reçu cette année les nouveaux bébés de Zdnenek Krupka et l'an dernier ceux de de Muska, Augusto Bianco m'envoie ses nouveautés et on s'est échangé du pollen avec Michèle Bersillon.
On a tout l'hiver pour échanger avec l'outil magique internet, je pense que l'an prochain, ce sera encore mieux.
De toutes façons, nous avons assez de gènes chez nous pour faire des merveilles, Roland vient de m'envoyer des photos de semis de Laporte, ils sont magnifiques!
j'ai fait le plein d'iris de chez Craig et Fisher (les MTB tétraploides) les années passées, et quand je vois les graines que je suis en train de récolter, je ne vais pas être loin (sans fausse modestie) d'égaler mes maîtres dans un très proche avenir : j'ai déjà quelques bijoux qui ont fleuri cette année, l'an prochain sera vraiment le début, et l'année suivante, je serai en plein boum!
Si je ne pète pas un câble d'ici là...... je me sentirai le roi du monde!
Alors, nos petite mésaventures douanières à côté, c'est insignifiant, en tous les cas, si cela en déprime certains, moi, ça me stimule!
Dernière édition par Loïc le Mer 18 Aoû 2010, 11:00; édité 1 fois
Gerard Raffaelli : Touraine :
Mer 18 Aoû 2010, 10:59
C'est vrai que les informations que tu donnes sont troublantes et amènent à s'interroger sur les causes réelles : protectionnisme déguisé ou plus simplement arnaque mettant en cause douaniers et sous-traitants du traitement phytosanitaire.
Les deux explications peuvent se conjuguer. Mais il est vrai que quand des discriminations à l'import se font jour, il s'agit le plus souvent de mesures de rétorsion ou d'intimidation dans le cadre d'un contentieux commercial. On se souvient du délire sur le Roquefort dont on on prétendait interdire l'importation au motif qu'il y avait des moisissures. Mieux encore, après le refus de la France de cautionner à l'ONU la guerre en Irak, les américains avaient découvert dans le vin français des micro organismes (of course) et prétendaient imposer aux vignerons bourguignons une pasteurisation de leurs bouteilles (comment transformer du Chambertin en Coca Cola).
Pour ce qui nous intéresse aujourd'hui, il faudrait imaginer une volonté de protection du marché américain contre la concurrence des talentueux hybrideurs européens, mais cela me paraît quand même peu probable, car cela ne correspond nullement à une demande des producteurs américains.
Donc il me semble que la piste crapulo mafieuse que tu évoques soit la plus vraisemblable.
La vérité c'est que dans le domaine de l'horticulture, comme dans d'autres, les échanges contribuent au progrès. On ne peut se priver des obtentions américaines, mais les américains auraient tort de croire qu'ils peuvent se priver des nôtres.
Je suis tout à fait d'accord pour répondre à ton appel au pinceau et aux brucelles. La multiplication des créateurs en Europe devrait finir par prouver que "nous les valons bien" et puis, il existe bien ici des terres fertiles (pas les miennes hélas)…
N'oublions quand même pas, malgré la sottise ou la crapulerie de l'administration new-yorkaise, nos amis hybrideurs américains ,qui n'y sont évidemment pour rien
Draco : Gard :
Mer 18 Aoû 2010, 16:46
Je suis tout a fait d'accord avec vous pour dire que les hybrideurs américains ni sont pour rien car comme tout le monde le sait c'est en faisant des échanges et achats que l'on peut progresser et faire avancer les créations de nouveau mélange de couleurs.
En ce qui concerne les douanes à New York, en réagissant de cette manière, ils poussent les gens à être dans l'illégalité car le monde en a marre d'être pris pour des pompes a fric, car ce cas présent est bien fait pour extorquer les gens, cela fait beaucoup de cas similaire en si peut de temps.
A moins qu'il y est une invasions de pucerons et nématodes dans nos jardins mais la j'ai un réel doute car je pense d'un professionnel de la vente et de l'exportation comme Cayeux, a un minimum vérifier ses iris avant des les envoyer tout comme toi Loïc. Je trouve vraiment aberrant et révoltant de devoir à l'avenir jouer au chat et a la sourie avec les douanes pour éviter de se faire plumer, c'est du n'importe quoi, tout ça pour une question de fric.
En tout cas Loïc tu as pris la bonne décision malgrés le coup exorbitant de cette amande mais la fin justifie les moyens, le résultat est que tu as tes iris entre de bonnes mains mantenant, reste a les laisser se développer et les voire apparaitre sur les futurs catalogues de ventes
Et comme je pourrais dire "Nous récoltons au présent, les fruits de nos actions passées pour dicter celles du futur"
sylvain : :
Mer 18 Aoû 2010, 22:24
De la part de Michèle Bersillon :
Bonjour,
Tout d’abord, je pense qu’il faut se souvenir des mésaventures des tous les gens en France qui commandent des iris outre-atlantique---sans parler des hybrideurs américains qui ont envoyé des plantes en toute bonne foi à titre amical---et ensuite admettre une fois pour toutes que ces problèmes de dédouanement ne se passent pas uniquement aux Etats-Unis. Si vous ne me croyez pas, demander à Richard Cayeux ce qu’il en pense. Ensuite, il faut aussi se souvenir que ni la Société Nationale d’Horticulture de France (à ma connaissance) ni la Société Française des Iris et Bulbeuses ont fait grand chose pour informer des hybrideurs des éventuels problèmes d’importation ou d’exportation ou même de signaler à qui il faut s’adresser pour obtenir un certificat phytosanitaire afin d’éviter un refoulement pur et simple des plantes pour absence de documents « pertinents ». De l’autre côté de l’atlantique, l’American Iris Society ne fait rien non plus. . . et la SFIB fait partie de ses membres et tant que société coopérante. En fait, c’est bien joli de publier une invitation à participer à Franciris 2013 dans le Bulletin de l’AIS, mais avec la situation actuelle et les restrictions qui deviennent de plus en plus difficiles à respecter, combien d’hybrideurs américains seront prêts à risquer leurs plantes ?
Maintenant, il faut regarder l’effet que cela fait d’avoir payé pour une soi-disant fumigation. Je dis bien « soi-disant », car le formulaire envoyé aux gens qui reçoivent un envoi de plantes « infestées » précise que ce « traitement », je cite :
« The phytotoxicity information provided on this product suggests that fumigation may cause damage to this produce. Fumigation is at the risk of the importer. The undersigned agrees to accept all liability » (l’information sur la phytotoxicité donnée sur ce produit suggère que la fumigation peut causer des dommages à ces marchandises. La fumigation est faite aux risques et périls de l’importateur. Le soussigné en accepte toute responsabilité.)
Par conséquent, je pense que si les plantes de Loïc sont arrivées chez Denise Stewart en « plein forme », c’est quelles n’ont pas été fumigées du tout et ce que Loïc a payé n’est effectivement rien d’autre qu’une vulgaire. . . rançon. Là , cela risque fortement d’encourager les douanes de continuer leur sale magouille de chantage et à trouver n’importe quelle excuse pour rançonner l’entrée des iris européens aux Etats-Unis, certificat ou pas. Si ce n’est pas les nématodes, ce sont des pucerons ou encore une autre bestiole, bactérie ou virus qui posera problème et cela malgré des certificats phytosanitaires établis en bonne et due forme par les gens des DRAF ! Il faut comprendre aussi combien ça coûte en temps et argent pour faire faire les analyses de la terre (et parfois des rhizomes si l’on veut envoyer des iris à un « professionnel ») par un laboratoire agréé. En France, une simple analyse de la terre pour la détection de la présence des nématodes Globodera pallida et Globodera rostochiensis coûte déjà 77 euros cette année, auxquels il faut ajouter les frais d’envoi de la terre (un kilo) et tout cela prend au bas mot de l’ordre de trois semaines (ils sont débordés – mais quelle instance un tant soit peu « approuvée » par une autorité quelconque n’est-elle pas débordée ?). Ensuite, une fois l’analyse en main, il faut payer les frais de certificat phytosanitaire à la DRAF quand ils auront le temps de s’en occuper (ils sont débordés aussi – voir plus haut) et d’envoi des plantes par la poste ou autre transporteur (qui, comme les autres, sont débordés !!!). Et après tout cela on se fait arnaquer encore 450 dollars américains (330,14 euros) ?? Ça va pas, non ?
Je ne pense pas qu’il y de quoi se vanter, Loïc, d’avoir payé un rançon et ensuite traiter les autres comme des moins que rien car ils refusent de payer. . . c’était combien déjà ? ah oui, 1 800 dollars américains (1 320,57 euros) d’arnaque en tout. Malheureusement, la seule façon de combattre une arnaque est de se contenter d’une victoire à la Pyrrhus : en effet, de cette façon, le destinataire est frustré de ses plantes et sera enclin à se plaindre auprès des racketteurs, voire de leurs employeurs, les racketteurs eux-mêmes seront frustrés de leur larcin, donc moins enclins à recommencer puisque par dessus le marché, ils auront à traiter une réclamation. Le sacrifice des plantes et des frais engagés revient à l’expéditeur, qui, s’il est malin ; se plaindra de son côté auprès des autorités soi-disant compétentes pour délivrer les certificats exigés par l’administration des importateurs. Bref, il est temps de faire la guerre d’usure !! Et ce n’est certainement pas en payant les racketteurs !!
Petite précision : les iris envoyés à Bruce Filardi sont arrivés à San Francisco, donc il y a des crapules sur la côte ouest du pays aussi.
Loïc : Pays-Bas zone 7 :
Jeu 19 Aoû 2010, 8:56
Je vois, Michèle, que nos mésaventures ne te dépriment pas et te stimulent aussi!
Pas tout à fait dans le même sens, mais tu ne te laisses pas abattre non plus!
Je sais bien qu'en payant la rançon, je fais le jeu de la mafia, mais il ne faut pas se tromper d'adversaire, ce n'est pas parce que j'ai accepté de payer que la mafia existe, mais parce qu'elle existe que j'ai payé !
Et je ne m'en suis pas vanté, je m'y suis résolu, contraint et forcé, et je ne le regrette pas, puisque mes iris sont sauvés.
Bien sûr c'est une arnaque, c'est la définition même du mot 'rançon', tu ne m'apprends rien.
C'est le but du jeu: arnaquer en faisant pression sur les gens de façon à ce qu'ils n'aient pas d'autre solution que de payer, sous peine de voir leurs proches mourir.
Ma seule 'erreur' est de considérer que mes iris ont autant de valeur que mes propres enfants, ça tu peux me le reprocher .
Mais chacun se débrouille, à la fois avec ses sentiments et sa conscience. C'est une bataille de chaque instant, c'est le propre de l'humain.
J'ai peut-être à tes yeux, péché par excès de sentiment, mais qui es-tu pour me jetter la pierre?
D'autre part, je n'ai jamais traité les autres de moins que rien parce qu'ils refusaient de payer.
Si on ne paye pas, c'est qu'on a encore le choix.
Quand on paye une rançon, c'est qu'on ne l'a plus, c'est qu'on est pris à la gorge par La Pieuvre et qu'on sait qu'elle ne lachera pas.
Et comment se battre contre elle lorsqu''elle s'appuie sur le soutien inconditionnel d'autorités sanitaires paranoiaques.
Nous aurions bien besoin d'une nouvelle Jeanne d'Arc et tu serais bien placée pour tenir le rôle : à cheval sur deux cultures, maitrisant les deux langues, et regonflée à bloc, ta détermination serait précieuse.
ulysse07 : annonay ( nord Ardèche zone 7) :
Jeu 19 Aoû 2010, 13:08
Pour ma part je considère qu'il ne faut pas se ruiner pour envoyer quelques rhizomes aux états-Unis.
On ne peut juger une personne sur le fait qu'elle se sacrifie financièrement afin de sauver ces protégés.
Si de mon côté je n'aurais pas payé, c'est parce que je ne l'aurais pas pu, tout simplement.
Je crois d'ailleurs que c'est aux américains à se décarcasser pour venir récupérer les plus belles créations européennes.
J'en veut pour preuve que quand nous, européens, commandons aux USA, et bien c'est nous qui nous coltinons les divers problèmes de douane et tous les frais qui en incombe, pas eux.
Il me semble que cela devrait fonctionner dans les deux sens , non ?????
L'idéal serait de contourner ce problème en trouvant un collègue qui ferait le voyage physiquement jusqu'aux États-Unis en emportant dans ces bagages les rhizomes, c'est une solution qui est très intéressante et qui fonctionne très bien. Mais je reconnais que ce n'est pas évident de trouver quelqu'un qui puisse nous rendre ce service !!!!
Pas simple, pas simple !!!!!
Gerard Raffaelli : Touraine :
Jeu 19 Aoû 2010, 13:37
pas simple et pas sûr. Ceux qui ont pris un avion pour les E.U et qui ont cru pouvoir faire pénétrer sur le territoire de la libre Amérique une pomme française à moitié entamée savent que le chemin de ce genre d'importation frauduleuse, c'est la poubelle.
Un contrôle des bagages aboutirait au mieux à la destruction de l'importation illicite
sylvain : :
Jeu 19 Aoû 2010, 15:58
Un petit mot pour exposer la situation de la SFIB, dont je suis le vice-président.
Pour donner à ses adhérents une information, quelle qu'elle soit, il faudrait que la SFIB ait été elle-même informée. Dans le cas présent elle n'a pu l'être que par ceux qui ont subi la mésaventure et il est alors trop tard pour prévenir. Le mérite de la SFIB est d'avoir créé ce forum où les informations prennent leur place, de façon utile et sympathique. Il faut que cela continue.
Les éventuels participants au concours FRANCIRIS ont tout à redouter des tracasseries instituées par l'UE à l'encontre des plantes en provenance des USA, mais ils ne sont pas concernés par ce qui se passe dans l'autre sens.
ulysse07 : annonay ( nord Ardèche zone 7) :
Jeu 19 Aoû 2010, 16:28
Pour répondre à Gerard, je sais que cette façon de procéder est employée par un hybrideur américain dont la fille rapporte chaque année plusieurs dizaines de rhizomes, sans aucun problème jusqu'à présent.
Par contre comment fait-elle exactement pour les passer sans se faire prendre, je ne sais pas .
Gerard Raffaelli : Touraine :
Jeu 19 Aoû 2010, 18:00
Je l'ai fait aussi, mais c'était dans les bagages d'une hôtesse de l'air...
Par contre l'anecdote de la pomme est bien arrivée à mes beaux parents.
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